DEBARQUEMENT DE PROVENCE ET LIBERATION DE MARSEILLE ET DE TOULON
Salle d’exposition de Notre Dame de la Garde
Rue Fort du Sanctuaire 13 006 Marseille
tlj 9h – 17h (1)
L’été 2024 sera celui où la région Sud-Provence Alpes Côte d’azur, et avec elle toute la France, commémorera pour la 80ème fois le débarquement de Provence et ses suites, dont la libération de Marseille.
Lorsque le 15 août 1944 le débarquement débute, pour l’essentiel sur le littoral du Var, l’occupant se retranche dans ses bunkers, se terre mais continue de lutter et dynamite les installations portuaires. Plus de 200 navires sont coulés. Le célèbre pont transbordeur de Marseille est détruit.
Le 19 août, le général de Lattre reçoit l’ordre du général Patch, commandant la 7e armée américaine, de reprendre Toulon et Marseille. Deux groupements sont constitués afin d’attaquer les deux ports simultanément : …
(1) Accès payant
… Le premier groupement aux ordres du général de Larminat, commandant le 2e corps d’armée, est chargé de reprendre Toulon. Il réunit 52 000 hommes issus principalement de la 1re division de marche d’infanterie (1re DMI) et de la 9e division d’infanterie coloniale (9e DIC)
Les anecdotes pittoresques ont émaillé cet évènement historique à portée universelle, voici lors de la libération de Toulon celle de la GENDARMERIE qui a inspiré :
« Gendarme Fieschi, Toulon, 24 août 1944 »
Le maréchal des logis-chef Fieschi du 7e régiment de la Garde qui le 24 août 1944, au cœur des combats pour la Libération de Toulon, est le premier à faire flotter le drapeau tricolore sur la subdivision militaire. Alors qu’il est sous le feu violent d’un canon de 88mm, il parvient à se faufiler entre les rues et les gravats avec son side-car pour atteindre la subdivision et y planter le tricolore
Technique : Fusain et craie blanche sur bois rendent une image surannée et simulent un cliché ancien
… Le second groupement, aux ordres du général de Monsabert, se dirige sur Marseille, avec ses 12 000 hommes, essentiellement venus de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA), des groupements de tabors marocains (GTM) du général Augustin Guillaume 4et du CC1 (Combat Command 1) de la 1re division blindée (1re DB).
En quelques étapes, Monsabert libère la cité phocéenne :
o 21 août : début des combats par les FFI
o 23 août : intervention franche, après des reconnaissances offensives du groupement Monsabert
o 26 août : reprise de Notre Dame de la Garde
o 28 août : reddition du commandement allemand tandis que le même jour, les troupes allemandes évacuent Nice sous la pression des FFI et des parachutistes alliés
o 29 août : défilé sur la Canebière devant le général de Lattre
L’année 2024 sera celle du dernier anniversaire « multiple de 10 » de ces heures glorieuses au cours duquel pourront être honorés, de leur vivant, quelques-uns des derniers vétérans. Elle prend donc un relief tout particulier au plan humain et mémoriel.
1 Bataille de Marseille — Wikipédia (wikipedia.org)
2 Bataille de Toulon (1944) — Wikipédia (wikipedia.org)
3 Joseph de Goislard de Monsabert — Wikipédia (wikipedia.org) 4 Augustin Guillaume — Wikipédia (wikipedia.org)
Anecdote AVIATEURS
Libération de Marseille
« Le ciel est noir, 15 août 1944, 5000 avions 9000 parachutistes… »
Cette scène est un anachronisme : elle associe l’image d’un cliché bien connu et qui suscite le sourire de soldats en pause sur le toit du palais Longchamp, face à ND de la Garde, avec les largages de parachutistes la veille du 15 août – entre les Maures et l’Esterel – et les jours qui suivirent
Pour aller plus loin :
15 août 1944 Opération dragoon Marseille, Toulon
Alors qu’ils préparent l’opération Overlord, les Alliés prévoient, pour l’été 1944, une opération similaire sur les côtes de Provence, bien que moins importante. Son objectif est de s’emparer de Toulon et de Marseille, puis de remonter la vallée du Rhône pour faire la jonction avec les troupes débarquées en Normandie. Elle doit aussi permettre l’arrivée massive des divisions américaines nécessaires pour conduire le Reich à la défaite. C’est l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon. Elle est fixée au 15 août et son exécution confiée à la VIIe armée américaine commandée par le général Patch. Au sein des forces alliées, l’armée B du général de Lattre de Tassigny, composée d’éléments qui se sont illustrés en Italie, et soutenue par une force navale importante dans laquelle plusieurs bâtiments français prennent place, joue un rôle primordial.
Quelques heures avant le débarquement, 9000 parachutistes Sautent dans l’arrière pays entre le massif des maures et de l’Esterel. L’opération dragoon est lancée . à peine quatre jours plus tard. Les Allemands reçoivent l’ordre de se replier. Le débarquement est un succès.
Le second groupement, aux ordres du général de Monsabert, se dirige sur Marseille, avec ses 12 000 hommes, essentiellement venus de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA), des groupements de tabors marocains (GTM) du général Augustin Guillaume 4et du CC1 (Combat Command 1) de la 1re division blindée (1re DB).
En quelques étapes, Monsabert libère la cité phocéenne :
o 21 août : début des combats par les FFI
o 23 août : intervention franche, après des reconnaissances offensives du groupement Monsabert
o 26 août : reprise de Notre Dame de la Garde
o 28 août : reddition du commandement allemand tandis que le même jour, les troupes allemandes évacuent Nice sous la pression des FFI et des parachutistes alliés
o 29 août :
messe d’Action de Grâces célébrée sur le perron de la Basilique le 29 août, le Général de Monsabert salue la Vierge avec beaucoup d’humilité : « C’est Elle qui a tout fait ».
défilé sur la Canebière devant le général de Lattre
L’année 2024 sera celle du dernier anniversaire « multiple de 10 » de ces heures glorieuses au cours duquel pourront être honorés, de leur vivant, quelques-uns des derniers vétérans. Elle prend donc un relief tout particulier au plan humain et mémoriel.
« Le ciel est noir, 15 août 1944, 5000 avions 9000 parachutistes… »
Nb La scène de l’oeuvre « Le ciel est noir… » est inspirée en partie d’une photo de J.Belin d’un poste d’observation tenu par les tirailleurs du 7e RTA (régiment de tirailleurs algériens) sur le toit du palais Longchamp de Marseille, 22-23 août 1944)